Le spectacle “Montmartre en chansons” revient sur les lieux mythiques de la Butte tels que le Chat Noir, le Moulin Rouge, Chez Patachou, Aux Trois Baudets, le Moulin de la Galette, la Maison Rose, Au Lapin Agile…
Avec l’accordéoniste Yann Cotty, ils se glissent « dans la peau » de plusieurs artistes emblématiques de Montmartre tels que Aristide Bruant, Charles Aznavour, Georges Brassens, Édith Piaf, Dalida, Jacques Brel, Yves Montand, Claude Nougaro… en racontant des anecdotes surprenantes et en interprétant des chansons.Anne-Sophie et Yann reprennent des airs emblématiques telles que La vie en rose, Le temps des cerises, La Java bleue… et bien sûr des chansons du répertoire montmartrois : La Bohème, La Complainte de la Butte… mais aussi des morceaux inconnus ou oubliés, faisant référence aux lieux évoqués lors de la balade.
Les visites de Montmartre en chansons sont suspendues en hiver.
Pendant cette période, le spectacle “Montmartre en chansons” est joué sur Paris et prochainement en tournée dans plusieurs villes de France.
Après une période de rodage au printemps puis à l’hiver 2023 au Théâtre du Nord-Ouest, le spectacle a été joué au Théâtre Montmartre Galabru entre janvier et avril 2024. Il sera de retour sur scène l’hiver prochain.
“Mettre en scène « Montmartre en chansons », écrit par Anne-Sophie, comprenait deux défis majeurs.
Le premier était de bien restituer l’univers de chaque livret. Qu’elle soit « réaliste » ou « de variété », chaque chanson de ce spectacle fait partie du patrimoine. Pas question de « trahir » son propos. Pour y être le plus fidèle, j’ai puisé dans mes souvenirs de travail avec Mireille du « Petit conservatoire ». J’ai toujours été fasciné par son œil aiguisé, qui trouvait le ton juste, le geste adéquat et l’attitude exacte pour faire surgir au mieux une interprétation.
Le deuxième défi était de faire revivre ces chanteurs devant nos yeux, via des anecdotes racontées au public. On y découvre le caractère de Piaf, de Montand, de Dalida, de Fréhel. Chacun se livre dans des petits moments intenses de vie. Il m’était donc fondamental d’aller au plus près de leur personnalité, de toucher leur humanité. Sacré « chantier » pour Anne-Sophie que de jouer et de chanter, et d’être au même diapason dans ses deux arts.
J’ai donc construit ma mise en scène sur une vraie direction d’acteur. Celle-ci se devait d’être efficace, car travaillant sur l’essentiel : la simplicité et la sincérité dans l’interprétation des chansons et des personnages. Comme me le prônait un de mes professeurs d’art dramatique du Conservatoire : « Une mise en scène doit être imperceptible, seul sur scène, doivent transparaître l’artiste et sa performance ». J’espère donc que mon travail est le plus discret possible. J’ajouterai que, comme le disait le grand comédien Charles Dullin : « ce soir, ce ne sont pas les machineries qu’il nous faut, ce sont les Dieux ». Je vous laisse donc entre les mains d’Anne-Sophie, notre grande « prêtresse montmartroise », au talent précieux, avec qui j’ai eu un immense plaisir à travailler.
Bon spectacle !”